Bon! Puisque je n'arrive pas à t'avoir au téléphone et que je ne te vois ni sur Messenger ni ailleurs, je vais te parler ici, parce qu'au fond je crois que j'ai juste besoin de te parler et pas forcement besoin que tu m'entendes.

Tu me plais, tu me plais depuis le début, mais je me suis toujours refusée à imaginer une histoire entre toi et moi parce que j'ai toujours pensé que je n'étais pas une fille pour toi, que je n'étais pas assez bien pour toi, en tout cas je n'y pensais pas et c'était super comme çà.

Ensuite il y a eu Yaoundé, je ne me souviens plus si c'est moi qui t'ai invité ou si tu t'es proposé d'y aller avec moi. Ce que je sais c'est que nous devions passer une soirée agréable mais professionnelle, et qu'on se moquerait ensemble de tous ces snobinards avec leurs nœuds trop serrés et leur air faussement sérieux. Sauf que tu es arrivé à la fin, je me suis ennuyée à mourir et tu as eu la délicatesse de me raccompagner chez moi. Tu m'as invitée à dîner mais j'ai décliné et tu sais pourquoi. Quand je suis rentré tu sais ce qui j'ai dis à ma tante (celle qui a ouvert tu te souviens?) je lui ai dit: « il est mignon n'est ce pas », « très » elle a répondu et j'ai continué: « malheureusement je ne peux rien faire avec lui, je ne dois pas mélanger boulot et sentiments ».

enfin bref, je l'avais décidé et je n'y repensais plus, et puis toi tu es venu et tu as tout mélangé dans ma tête et maintenant je suis perdue, je déteste être perdue. Je ne maîtrise plus rien alors que j'aime tout maîtriser. Qu'est ce que tu me fais à la fin? Je trouve çà pas cool du tout!

J'avais décidé de ne pas en parler (avec toi en tout cas), de ne rien te dire et de faire comme si rien ne c'était passé, faire comme si tu ne m'avais pas posé 02 lapins de suite après m'avoir dis à quel point je te plaisais. Mais mon cœur est trop fragile et je ne suis pas assez forte pour prendre sur moi. En fait non! J'aime toujours dire ce que je pense au moment où je le pense (çà m'apporte pas mal d'ennui des fois). Alors je veux savoir, à quoi tu joues?

Je comprends que tu es occupé, je sais comment tu travailles, je t'en veux pas d'être trop fatigué pour qu'on se voit, je t'en veux de me priver d'explications, de ce droit de comprendre ce qui se passe.

Si tu m'étais indifférent, hum! Je m'en foutrais, je ne me donnerais pas autant de mal à rédiger cette lettre. Mais tu me plais et je commençais à m'imaginer des trucs. On s'entend super bien, il y a cette complicité entre nous et je ne comprend pas d'où elle vient mais elle me plaît beaucoup. Ne gâche pas tout pauvre naze!